Aux enfants venus d’ailleurs
À tous les enfants venus d’ailleurs
Les petits blonds jusqu’aux petits noirs
La couleur du ciel est dans votre cœur
Et la colombe vole dans votre regard d’espoir
Ce monde est vraiment trop petit
Dans ce champ à l’odeur de l’infini
Même aussi petit qu’un grain de riz
Il est trop grand pour le paradis
Enfants azurés, enfants indigos
Votre antenne est celle du cœur
Et vos rêves portent si haut
Qu’ils touchent un moment le bonheur
À tous les enfants venus d’ailleurs
Il n’est jamais facile de vivre en étrangers
Et pourtant, ce monde a peur
Il a besoin d’être rassuré
Même si la sagesse s’éteint dans les braises du soir
Ne perdez jamais vos cœurs d’enfants
C’est le temple qui vous protège du noir
Jusqu’au retour de la Lumière du nouvel an
Vivez dans ce monde sans craindre le temps
Vous savez bien que lui-même n’est qu’un passant
Dans le véritable royaume de l’éternel présent
Car avant de naître, vous étiez vivants
Vous êtes à l’heure où la Lumière doit paraître dans les cœurs
Pour changer les champs d’honneur en jardins de fleurs
Puisez au fond de vous les souvenirs du savoir
Et semez partout les graines de l’espoir
Pérignac
4 commentaires
Merci à nouveau : quel beau texte et quelles bouilles adorables!
Ils sont trop mignon et le texte est très beau ! Ca va très bien avec cette période de Noël )
magnifique poème!!!
Tu ne connaiterais pas la biographie de perignac? j’ai un travail sur lui pour l’école
Ce serait vraiment gentil
merci d’avance
Non, désolé, j’étais juste tombé sous le charme d’une rencontre d’un texte au détour d’un site…