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Me lever plus tôt : jour 1

Je suis tombé hier sur l’un de ces articles autour du développement personnel ; vous savez, ceux qui nous font souvent hausser les épaules, parfois qui nous interpellent, rarement qui nous enthousiasment… Cette fois-ci, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu l’envie de tester. Certainement parce qu’il me parlait et qu’il faisait ressortir en mois des envies cachées.

L’article en question s’intitule : « Pourquoi je me lève à 5h30 tous les matins (et ce que vous gagnerez à en faire autant)« .

Faut avouer que ce titre était accrocheur pour moi, un amoureux du lit, mais qui possède plutôt un rythme de sommeil 3h du matin – midi en temps de vacances. Cela faisait plusieurs semaines que j’avais pourtant la sensation de louper des choses en dehors du lit… et l’approche de la reprise du boulot après un long congé bien déstabilisant au niveau horaires était l’occasion rêvée pour l’expérience.

Pourquoi se lever plus tôt ?

L’auteur de cet article propose très simplement de se lever une heure plus tôt, et de remplir cette heure avec une succession de rituels bénéfiques : méditation, écriture, visualisation d’objectifs, sport et lecture. Pour chacun, des bénéfices semblent apparaître pour la suite de la journée, mais comme toute expérience, il faut du temps pour les ressentir ou pour les évaluer.

Préparation

On dit qu’il faut 21 jours pour installer une habitude. Aujourd’hui était donc la première journée ! Couché assez tard, rythme de vacances oblige, j’avais la possibilité de dormir tant que je voulais ce matin. En temps normal, j’aurais levé l’œil vers 9h30, j’ai donc très logiquement mis mon réveil sur 8h30. La veille, j’avais préparé ma liste :

  • 10′ : méditation (j’avais téléchargé l’application nécessaire pour m’accompagner) ;
  • 10′ : écriture (liste de reconnaissance, citations, projets…) ;
  • 10′ : visualisation des objectifs de la journée, priorité ;
  • 15′ : pratique sportive ;
  • 15′ : lecture.

Premier constat au réveil à 8h30 : je suis en caleçon, et j’ai faim… C’est bien joli cette heure ritualisée, mais faut pas non plus se laisser aller. C’est donc en phase de réveil légèrement difficile que je passe aux toilettes, monte prendre un verre de jus d’orange, un bol de chocolat chaud, un petit pain… Oui chez moi je dors en bas et je vis en haut.

Diantre, déjà 15 minutes de passées et je n’ai pas encore commencé mon rituel ! Sans compter que mon téléphone m’a happé au moins 3 minutes avec quelques notifications.

Sommeil ou conscience ?

Première phase : méditation. Armé d’un casque et de mon téléphone, je lance l’application « Calm », choisis « scan corporel » de 10 minutes, et c’est parti pour une concentration, au bruit des vagues, sur mon crâne, mes épaules, mes pieds qui touchent le sol, ma respiration qui entre et qui sort. C’est en anglais, mais je me dis que ça me fait du bien de réviser, même s’il y a certaines parties du corps que j’ai dû louper faute d’en comprendre la signification.

Ce fut un sacré effort de lutter contre le retour du sommeil… Pour avoir déjà pratiqué ce genre d’exercices de « pleine conscience », la difficulté est souvent de revenir à l’objet de la concentration, tant les pensées extérieures reviennent vite à la charge. Là, les yeux fermés, j’avais vraiment la crainte de repartir pour un cycle de sommeil. Demain, je tenterai de ne pas mettre le bruit des vagues.

Le stylo à la main

Deuxième phase, écriture. Assis cette fois sur une chaise, le stylo à la main, j’ai l’impression cette fois que je me réveille vraiment. C’est parti ! Je note en vrac quelques éléments positifs sur la journée de la veille (« liste de reconnaissance »), puis très vite je pars sur des projets que j’ai en tête, autour de l’école ou de mon organisation personnelle. Les 10 minutes passent vraiment trop vite, mais j’essaie de tenir le timing, il est 9h05.

J’enchaîne sur la 3e phase, celle de la « visualisation des objectifs de la journée », ou de l’affirmation de ce que je voudrais devenir. Rien que ça ! Lancé par mon crayon, je continue à écrire le déroulement concret des activités prévues, mais aussi ce que j’attends de ces moments, et la priorité « humaine » que j’y envisage. Il est déjà 9h15, le sport m’appelle.

Comme sur des roulettes

Je m’étais promis pendant les vacances de m’entraîner aux rollers, étant encore très maladroit et déséquilibré. C’est donc parti pour un tour de quelques pâtés de maisons autour de chez moi, après avoir enfilé rapidement les habits de la veille.

C’est agréable, je n’avais jamais croisé les balayeurs pendant tout l’été, ils ont l’air en pleine forme, eux, je me demande s’ils ont fait leur temps de méditation avant de prendre leur balai…

Je reviens dégoulinant par l’effort surhumain pour regagner mon ascenseur (3 étages en rollers par les escaliers, je ne maîtrise pas encore), et là, alors que je devrais passer les 15 prochaines minutes à lire, je me laisse entraîner par l’appel de la salle-de-bain et sa douche réparatrice. Ce n’est pas dans mon timing, mais tant pis, c’est du temps pris sur ce qui était prévu après…

Que lire ?

Livre, journal, article en ligne ? En 15 minutes, difficile de commencer un roman, et j’ai l’impression que lire une BD n’est pas à la hauteur du défi que je me suis lancé.

C’est donc sur une tablette que je parcours quelques articles dans le style de celui qui m’a poussé à faire cette première expérience, autour de l’intérêt de se lever tôt, et de la nécessité de supprimer les obstacles qui nous empêchent de sortir du lit. Cela me donne des idées, et je prends quelques notes : « le meilleur réveil-matin, c’est la motivation de faire quelque chose de fantastique dans sa journée ». C’est vrai, j’en ai eu la preuve ce matin !

Ajustements hypothétiques

Quelques ajustements que je pense faire dans quelques jours si j’ai les mêmes ressentis qu’aujourd’hui :

  • me coucher plus tôt la veille, si possible quand le sommeil arrive (je le sens déjà depuis 19h, et à tous les coups, à 22h30, je serai en pleine forme !) ;
  • déplacer la méditation un peu plus tard qu’immédiatement après le réveil, c’est trop dangereux pour le bon dormeur que je suis ;
  • rallonger le temps d’écriture pour mettre à plat des projets ou des idées, c’est une phase que j’ai vraiment appréciée.
  • prévoir 4 carnets, un pour les listes de reconnaissances, un pour la journée à venir, un pour les projets fous, et un pour mes notes de lecture…

Bilan sur la journée

Je suis fier de m’être tenu à un objectif, celui de réaliser cette « heure ritualisée ».

Au final, j’avais prévu de me lever vers 9h30 pour démarrer de chez moi à 10h30. En me levant une heure plus tôt, je suis parti à 10h15, et j’ai fait 5 fois plus de choses qu’habituellement… Bon bénéfice pour une nuit un peu plus courte quand même.

De plus, j’ai l’impression d’avoir passé une journée avec des échanges passionnants, mais il faut dire que c’était aussi la reprise pour moi, et retrouver des collègues apporte son lot de surprises et d’échanges agréables. Enfin, j’ai apprécié cette sensation de vivre deux fois ma journée : la préparation à l’écrit (presque comme au boulot, où l’on doit écrire le programme détaillé du temps de classe, sauf que dans ce dernier cas c’est une corvée pour moi), et le vécu, assez proche de la « préparation » ! La suite demain, je cours me coucher ! :-)

edit : Jour 2 en ligne

1 commentaire

1 Lidwine { 28.08.15 à 20:53 }

Hahaha top top !!
Moi j’ai tenté aussi mais ça fait 2 matins que je n’entends pas sonner mon réveil (à 7:30 tu m’étonnes…. ) C’est mon voisin de lit qui me réveille doucement en me disant bien quelle heure il est. Je gromelle et me demande pourquoi je me suis lancée ce défi.
Il faut quand même que je le fasse sérieusement.
Demain pas le choix, je me lève à 7:30 pour attaquer mon sport de la journée : 5 appartements à nettoyer.
(Je ne vais pas tenter de me lever à 6:00 juste pour prendre des notes et entendre le bruit des vagues ^^)

Bon courage à toi pour demain ;)